Médée | Medea Senecae | Medeamaterial
LA CALLAS ET LA VENGEANCE AMÈRE
Un Opéra, une Suite et 2000 ans d'histoire culturelle
Au début du 19ème siècle, ceux qui voulaient connaître le succès devaient faire leurs preuves à Paris, capitale de l'Opéra. En dépit ou peut-être bien à cause des troubles révolutionnaires, la métropole sur les rives de la Seine était considérée comme la plus moderne ville du monde. Les compositeurs d'opéra italiens, la mère patrie de cette forme d'art, auraient tout donné pour décrocher une commande de la part d'un Théâtre parisien. Luigi Cherubini fut l'un de ces chanceux. Parmi la multitude de talents prometteurs, c'est lui qui fut choisi, et on lui donna sa chance avec son opéra « Médée ». Le succès à Paris ne fut pas immédiatement au rendez-vous, mais entretemps on avait eu vent de l'italien à Vienne et dans d'autres villes, et sa carrière prit un tournant favorable. Peut-être « Médée » serait-il tombé aux oubliettes si Maria Callas n'avait pas organisé une renaissance spectaculaire de cet opéra. Comme aucune autre avant elle, la Primadonna incarne la magicienne de la mythologie grecque méditant sa vengeance, qui commence par tuer sa rivale puis ses propres enfants, afin de détruire la vie de son mari Jason. La musique de Cherubini a longtemps été considérée comme trop austère et trop formelle, des attributs qui valent également pour la musique du compositeur et architecte grec Iannis Xenakis, décédé en 2001. Il est ainsi logique d'intégrer sa Suite « Medea Senecae » dans l'opéra de Cherubini : les défenseurs de Cherubini sont aussi éminents en leur temps que les admirateurs de Xenakis à la fin du 20ème siècle. Ici des noms tels que Ludwig van Beethoven ou Johannes Brahms ; là-bas des pointures telles que l'architecte et le maître de Xenakis Le Corbusier ou encore Pierre Boulez.
Le chorégraphe Demis Volpi né à Buenos Aires travaille depuis 2004 avec le Ballet de Stuttgart. Tout d'abord en tant que danseur soliste et jusqu'en 2017 en tant que chorégraphe résident. Dès 2007, il attire le regard des critiques qui le considèrent comme un « jeune chorégraphe remarquable ». Volpi a créé plus de 30 œuvres à travers le monde. En 2017, le magazine Opernwelt le nomme « jeune artiste de l'année » pour sa production de « Death in Venice » à Stuttgart.
Musikalische Gesamtleitung
Musikalische Leitung »Medea senecae«
Mise en scène
Chorégraphie
Décors
Costumes
Licht
Dramaturgie
Répétiteur pour les choeurs
Musikalische Gesamtleitung - Sébastien Rouland
Musikalische Leitung (Xenakis) - Nathan Blair
Medea (Médée) - Pauliina Linnosaari
Medea (Neris) - Judith Braun
Medea Stefane Meseguer Alves
Medea - Isabella Taufkirch
Medea (Medeamaterial) - Christiane Motter
Créon - Stefan Röttig / Peter Schöne*
Dircé - Olga Jelínková
Jason - Angelos Samartzis
1. Dienerin - Valda Wilson
2. Dienerin - Carmen Seibel
»Diese Medea ist vielleicht das Größte, was Intendant Bodo Busse bisher auf die Saarbrücker Bühne gebracht hat.«
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OPUS Kulturmagazin, 20. Januar 2019, Friedrich Spangemacher
»Beeindruckend ist, wie der Regisseur und Choreograph hier Sängerinnen, Schauspielerin, Tänzerin und Tänzer zu einer Einheit zusammenführt und gleichzeitig stetig und höchst differenziert aufspaltet in Wut und Hass, Angst und Liebe, Orientierungslosigkeit und Fürsorge, Hilflosigkeit und Stockstarre.«
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Die deutsche Bühne, 19. Januar 2019, Andreas Falentin
»Intensiver, vielschichtiger kann man Medea auf der Bühne kaum erleben. Und Demis Volpi gibt uns viele, viele Fragen zu ihr auf. Herausforderndes Theater. So soll es sein.«
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Saarbrücker Zeitung, 20. Januar 2019, Oliver Schwambach
»Der Versuch, mit Musik, Tanz und Schauspiel eine mehrdimensionale Sicht auf Medea zu ermöglichen, gelingt. Frenetischer Applaus für ein ästhetisch und dramaturgisch gelungenes Experiment.«
Saartext, 21. Januar 2019, Johannes Kloth
»Die Rache der verlassenen Ehefrau auf der einen, Mutterliebe auf der anderen Seite. In diesem Widerspruch sieht der junge Choreograph und seit kurzem aufstrebende Opernregisseur Demis Volpi den Schlüssel zur Interpretation. Er spaltet Medeas Persönlichkeit in fünf unterschiedliche Darsteller auf, darunter ein Tänzer und eine Tänzerin (…) Demis Volpis Regieentscheidung erweist sich für die einzelne Szene als Glücksgriff.«
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Frankfurter Allgemeine Zeitung, 24. Januar 2019, Jesper Klein
»Intensiver, vielschichtiger kann man Medea auf der Bühne kaum erleben. Und Demis Volpi gibt uns viele, viele Fragen zu ihr auf. Herausforderndes Theater. So soll es sein.«
Oper und Tanz, Februar 2019, Oliver Schwambach