Départs
DES NOUVEAUX DÉPARTS PARFOIS PESANT
Se mettre en chemin
Départs. Il y a toujours et partout quelqu'un sur le départ, en ce moment même. Le mot allemand « Aufbruch » est synonyme de dynamisme, de commencement et de premier pas. Il implique cependant aussi quelque chose de violent, de lutte contre une résistance, lorsque les outils ne suffisent plus ou qu'on a oublié la clé. La poète Ulla Hahn a nommé la deuxième partie de sa grande trilogie romancée « Aufbruch », car elle décrivait le chemin d'une jeune femme vers l'âge adulte. En effet, on peut aussi se mettre en route vers de nouvelles phases de vie. Et puis il y a l'industrie minière : dans un puits, « Aufbruch », un tunnel vertical, on court de grands dangers à cause des chutes de pierre. Les départs sont ambivalents, ils sont synonymes de chance et de danger, de premiers pas vers un monde meilleur et d'un mouvement au mauvais moment. Cependant, un départ a majoritairement une connotation positive. Car nous sommes curieux, que nous souhaitons « créer » quelque chose ou tout simplement car nous nous réjouissons de parcourir le chemin vers l'objectif... et souvent, le chemin et l'objectif ne font qu'un.
Moritz Ostruschnjak suit ses études à Munich et à l'École Rudra-Béjart Lausanne, puis danse dans les compagnies de Nuremberg, Mannheim, Arnheim et Göteborg. En 2009, il participe à la création de Stijn Celis « Your Passion is Pure Joy to Me ». Depuis 2013, il travaille en tant que chorégraphe, notamment à Munich. Marioenrico D’Angelo était danseur au Spellbound Contemporary Ballet et de 2013 à 2018 au Théâtre National de la Sarre. Il a créé ses premières chorégraphies dans le cadre des soirées « SubsTanz ». En 2018, il a eu l'opportunité de créer une pièce dans le cadre du programme de résidence du festival d'Hannovre « Tanztheater International ».
Chorégraphie
Moritz Ostruschnjak Marioenrico D’Angelo