Outre leur participation aux opéras et aux comédies musicales, la programmation prévoit plus de 50 dates de concert pour les musiciennes et musiciens.
Dans ses concerts symphoniques, l'orchestre explore le « mythe de la neuvième » : après Beethoven et sa neuvième symphonie, qui devait rester sa dernière, le chiffre neuf, associé au genre du concert symphonique, a longtemps été entouré d'un parfum d'étrangeté - les compositeurs sont aussi superstitieux. Arnold Schönberg supposait que « ceux qui ont écrit une neuvième étaient trop proches de l'au-delà ». Alors que Bruckner ou Mahler, par exemple, craignaient (à juste titre) la malédiction de la Neuvième, Milhaud et Chostakovitch, en revanche, ne se sont pas montrés impressionnés et ont continué à composer allègrement. À partir de septembre, l'Orchestre National de la Sarre partira sur les traces de la mystique des nombres - chaque concert symphonique sera l'occasion de découvrir une neuvième symphonie emblématique, dont celles de Gustav Mahler, Anton Bruckner, Dmitri Chostakovitch ou Darius Milhaud, entre autres. Et en cette année du bicentenaire de sa naissance, la Neuvième symphonie ne peut bien sûr pas manquer à l'appel : lors du 2e concert symphonique, la célèbre œuvre de Ludwig van Beethoven et son immense chœur final « Ode à la joie » seront interprétés (dimanche 20 octobre à 11h00 et lundi 21 octobre 2024 à 19h30, Palais des Congrès) ! Sa suite « The Planets » avec Mars, Jupiter & Co. est depuis longtemps un classique des programmes de concert - ce qui relègue malheureusement les autres compositions orchestrales de Gustav Holst malheureusement toujours un peu au second plan. Cette année, Holst aurait fêté son 150e anniversaire - il est donc grand temps de mettre au programme quelques-unes de ses œuvres que l'on entend rarement en concert : par exemple « Hammersmith » - Prélude et Scherzo op. 52 et « The Mystic Trumpeter » op. 18 (5e concert symphonique : dimanche 16 mars à 11h00 et lundi 17 mars 2025 à 19h30, Palais des Congrès) ou « Egdon Heath » et « Lyric Movement » pour alto et petit orchestre (2e concert liturgique : vendredi 7 mars 2025 à 19h30, collégiale St. Arnual). Et on entendra également un extrait de son œuvre de musique de chambre : le quintette en la mineur op. 3 pour bois (2e concert de musique de chambre : lundi 28 octobre 2024, 19h30, salle des fêtes de l'hôtel de ville St. Johann) ainsi que le quintette à vent en la bémol majeur op. 14 (8e concert de musique de chambre : lundi 24 mars 2025, 19h30, salle des fêtes de l'hôtel de ville St. Johann)
L'Artist in focus de la saison 2024/2025 est l'un des violonistes les plus demandés de sa génération : Kirill Troussov. La presse spécialisée atteste de son jeu d'une élégance impressionnante, d'une technique inégalée, d'une sensibilité exceptionnelle et de couleurs sonores d'une beauté divine. Kirill Troussov se produit notamment avec la Staatskapelle de Berlin, le Gewandhausorchester de Leipzig et l'Orchestre de Paris et emplit de sa musique virtuose les plus grandes salles de concert dans le monde entier. Il est toujours accompagné d'un instrument légendaire : le Stradivarius « The Brodsky » de 1702, avec lequel Adolph Brodsky a donné la première du concerto pour violon de Tchaïkovski en 1881. Après avoir enthousiasmé le public de Sarrebruck en 2022 avec le concerto pour violon de Mendelssohn Bartholdy, Troussov démontre à nouveau ses multiples talents en tant qu'Artist in focus : avec le concerto pour violon en sol mineur de Max Bruch (3e concert symphonique : dimanche 17 novembre à 11h00 et lundi 18 novembre à 20h00) et avec le concerto pour violon en sol mineur de Jean-Paul II. novembre 2024, 19h30, Palais des Congrès), le Concerto pour violon n°2 en ré mineur de Wieniawski (7e concert symphonique : dimanche 4 mai, 11h00 et lundi 5 mai 2024, 19h30, Palais des Congrès) et le Concerto pour violon n°4 en ré majeur de Mozart (3e concert liturgique : samedi 5 juillet 2025, 19h30, Collégiale St. Arnual). Troussov est également à l'aise dans la musique de chambre : lors du 10e concert de musique de chambre, il fera résonner des octuors à cordes de Mendelssohn et de Chostakovitch avec des musicien.ne.s de l'Orchestre Nationale de la Sarre (lundi 19 mai 2025, 19h30, Alte Feuerwache).
La série de concerts de gala acclamés, qui ont déjà accueilli des stars mondiales telles que Camilla Nylund et Benjamin Bernheim, se poursuit avec Gaëlle Arquez. La mezzo-soprano française, avec son timbre sombre et velouté et sa présence scénique, est à l'aise dans des opéras comme l'Opéra de Paris, le Gran Teatre del Liceu de Barcelone, le Staatsoper de Vienne, l'Opernhaus de Zurich et le Metropolitan Opera de New York. À Sarrebruck, elle donne un aperçu de son vaste répertoire, qui va des rôles de Haendel et Mozart à Rossini, en passant par son rôle fétiche - Carmen de Bizet (dimanche 18 mai 2025, 18h00, Théâtre National).
En dehors du répertoire de concerts classiques, le public aure également droit à quelques découvertes : lors de la « Big Silent Night Music », l'équipe de comédie musicale Igudesman & Joo mettra dans l'ambiance de Noël avec l'Orchestre National de la Sarre (samedi 14 décembre 2024, 19h30, Théâtre National). En revanche, la soirée de Kurt Weill «...und mit morgen könnt ihr mich! » avec Katharine Mehrling (samedi 29 mars 2025, 19h30, Théâtre National) promet une soirée pleine de charme, de mélancolie et d'esprit berlinois.
Et bien sûr, Sébastien Rouland et son Orchestre National de la Sarre sont également présents au-delà des frontières sarroises : la saison prochaine, ils partiront quatre fois en tournée de concerts - à Paris à la « Seine Musicale » (jeudi 21 novembre 2024), à Frankenthal (dimanche 1er décembre 2024), à Aschaffenburg (samedi 28 juin 2025), et à nouveau à l'Opéra royal du château de Versailles avec « Siegfried » en version concertante (dimanche 25 mai 2025).
