Le ThéâtreSurtitré en allemand et en français

Marguerite

Comédie musicale de Michel Legrand ; livret d'Alain Boublil, Claude-Michel Schönberg & Jonathan Kent ; paroles des chansons d'Herbert Kretzmer, texte allemand de Roman Hinze (chansons) et Jürgen Hartmann (dialogues)
 

Avec « Marguerite », du compositeur oscarisé Michel Legrand et les créateurs de « Miss Saigon » et « Les Misérables », c'est une comédie musicale de renommée internationale, encore jamais produite sur une scène germanophone, qui se présente sur la scène du Théâtre National de la Sarre. 

« Marguerite » nous parle d'un grand amour à une époque marquée par la guerre et la destruction. L'histoire se joue dans le Paris occupé du début des années 40 : avec ses fêtes extravagantes, la société de la métropole au bord de la Seine tente d'oublier la guerre. Au milieu de toute cette agitation : Marguerite, chanteuse de jazz adulée, avec des hordes de prétendants à ses pieds. Le jour de son 40ème anniversaire, elle rencontre le jeune pianiste de jazz Armand, une rencontre lourde de conséquences. Désormais, Marguerite est déchirée entre deux hommes que tout sépare : l'un est un officier allemand nazi nommé Otto, qui lui assure un style de vie aisé, l'autre est un pianiste sans le sou qui rejoint la résistance. À partir de là, Marguerite joue avec le feu…

EN PLEIN CŒUR

Une histoire qui va droit au cœur, tout comme le mélange musical incomparable de Michel Legrand fait de chansons et de jazz aux tonalités holywoodiennes à la Barbra Streisand. Le compositeur oscarisé Michel Legrand a créé avec « Marguerite » une comédie musicale qui est une profonde révérence devant la ville de Paris, le jazz et la soif de vivre de toute une génération. Michel Legrand, qui a contribué à l'histoire du cinéma avec « Les Parapluies de Cherbourg » et « Yentl », dévoile avec « Marguerite » une fois de plus sa passion pour une musique aux saveurs d'éternité. Nous reconnaissons la « Dame aux Camélias » de Dumas, « La Traviata », et souffrons avec les amis comme dans « La Bohème ».

Pour les deux rôles titre, ce sont deux stars de comédie musicale qui ont été engagés : Katja Reichert (Marguerite) et Julian Culemann (Armand). Et au début de la phase de répétition, l'administrateur général Bodo Busse fait une annonce inattendue : la chanteuse sarroise Ingrid Peters interprétera dans le rôle de la « Chanteuse » la chanson « Paris ». Un petit rôle du plus grand effet, et pour Ingrid Peters, c'est un vieux rêve qui se réalise : « J'ai toujours voulu chanter dans une comédie musicale et travailler avec une équipe professionnelle », dit-elle en ajoutant : « de plus, je suis l'une des plus grandes fans de Michel Legrand. Ce qui m'arrive est un véritable cadeau ! » Dès l'âge de sept ans, en 1963, elle fait ses débuts sur la scène du Théâtre National de la Sarre dans le rôle de l'ange pour le conte de fée « Peterchens Mondfahrt ».

UNE RENCONTRE AVEC MICHEL LEGRAND EN PERSONNE À PARIS

Avec la représentation de « Marguerite », c'est un rêve de toujours de l'administrateur Bodo Busse qui se réalise : c'était son idée de donner vie à la comédie musicale de Michel Legrand en Allemagne. Cela fait longtemps qu'il se bat pour obtenir les droits de représentation en Allemagne. Pascale Chevroton,qui met en scène l'œuvre au Théâtre National de la Sarre, rend même visite à Michel Legrand à l'automne dernier à Paris, afin de parler de la production sarrebruckoise de sa « Marguerite ». À l'origine, il était prévu qu'il vienne en personne assister à la première. Malheureusement, Michel Legrand est décédé en janvier dernier, et « Marguerite » sera représenté à titre posthume. 

UNE BEAUTÉ MUSICALE EXTRAORDINAIRE

« Je vénère la musique de Michel Legrand depuis ma jeunesse », explique Bodo Busse. « Lorsque je vois pour la première fois le film Yentl avec  Barbra Streisand en 1986, je suis ensuite comme en trance, à cause de la musique. Je me suis aussitôt acheté tous les disques vinyle disponibles (les cd n'étaient pas encore en vogue) de la musique de Michel Legrand. Plus tard, alors que j'étais étudiant, j'ai complété ma collection de Michel Legrand avec les grandes productions sur cd, qu'il a notamment enregistrées avec des chanteuses d'opéra telles que Jessye Norman ou Kiri Te Kanawa  ». L'administrateur général poursuit son récit : « Lorsque j'assiste à une projection en plein air à Zurich, alors que j'y étais assistant metteur en scène à l'Opéra, de la comédie musicale grandiose entièrement composée Les Parapluies des Cherbourg avec la toute jeune Catherine Deneuve dans le rôle principal, je suis définitivement conquis. La musique de Michel Legrand n'a pas seulement ce charme spécifique à la chanson française classique, mais une sonorité symphonique presque post-romantique et surtout une beauté mélodique extraordinaire qui se rapprocherait presque de Puccini. »

C'est justement ce côté mélodieux qui est unique dans la musique de Michel Legrand, explique Bodo Busse : des tensions mélodiques émotionnelles, souvent avec des répétitions sequencées de motifs dans un geste ascendant sont le signe de la plus belle musique qui voltige tout droit vers le ciel. « Et c'est exactement à ce moment là que Michel Legrand sourit, rempli de joie sur son nuage, en entendant l'interprétation de sa Marguerite à Sarrebruck », espère l'administrateur général du Théâtre National de la Sarre. 


Avec l'aimable soutien de :

Distribution

Direction musicale

Stefan Neubert

Mise en scène et chorégraphie

Pascale Chevroton

Décors

Alexandra Burgstaller

Costumes

Tanja Liebermann

Lumières

André Fischer

Création sonore

Hendrik Maaß

Dramaturgie

Renate Liedtke

Répétiteur pour les choeurs

Jaume Miranda

Marguerite

Katja Reichert

Otto

Stefan Röttig

Armand

Julian Culemann

Annette

Sybille Lambrich

Lucien

Nathanael Schaer

Pierrot

Robert Besta

Hermann

Timo Verse

Chanteuse

Ingrid Peters

Georges

Markus Jaursch

Ensemble

Bettina Maria Bauer
Sue Lehmann
Tobias Berroth

Orchestre National de la Sarre

Orchestre National de la Sarre

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Chœurs d'opéra du Théâtre National de la Sarre
Video & Photo
Voix de presse

»Eine berührend realistische Liebesgeschichte in Kriegszeiten zu einer bewegenden Musik«

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Karsten Neuschwender, SR Fernsehen (aktueller bericht)

»Großes Lob gilt dem Chef des Hauses. Denn er holt zu Zeiten jenseits des Musical-Booms ein unbekanntes Stück nach Saarbrücken. Weiter so. Denn Neuentdeckungen wie „Marguerite“ sind sehenswert.«

 

Leslie Dennert, Saarbrücker Zeitung

»Die Kostüme waren herrlich, Federschmuck bei den Damen, die ganze Modewelt der 30er und 40er Jahre, die „Marguerite“ zu einem wahren Genrestück machten.«


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Friedrich Spangemacher, Opus Kulturmagazin

Mit freundlicher Unterstützung
[Translate to Française:] Mit freundlicher Unterstützung von SR 3 Saarlandwelle