Carmen
Bizet se lance dans un exercice délicat lorsqu’il décide de présenter à l’Opéra-Comique un drame sur le milieu du grand banditisme qui culmine dans un crime passionnel. En effet, le public de la première, féru de musique légère et divertissante, considère cet opéra, aujourd’hui le plus joué au monde, comme déplacé avec sa « musique barbare ».
Mais Carmen n’est pas un personnage sorti tout droit d’un dépliant touristique faisant tourner sa robe à volants. L'opéra de Bizet est peut-être le premier, sinon le seul, opéra vériste. Le livret a été écrit d’après la nouvelle du même nom de Prosper Mérimée, tirée d’une histoire vraie.
Carmen, une ouvrière, aime la vie, elle vit de manière autonome et indépendante, et ne fait pas mystère de son mode de vie. Sa soif de liberté et d’indépendance pousse José, l’homme qui renonce à sa carrière bourgeoise pour elle, au bord de la folie. Mais l'amour de Carmen a des ailes. Lorsqu'elle s’intéresse à une star de l'arène, le torero Escamillo, l'inévitable se produit …
Musikalische Leitung
Stefan Neubert
Inszenierung
Jan Eßinger
Bühnenbild
Sonja Füsti
Kostüme
Benita Roth
Licht
Christian Zimmermann
Einrichtung Wiederaufnahme
Christian Zimmermann
Dramaturgie
Anna Maria Jurisch
Choreinstudierung
Jaume Miranda
Don José Lizzarabengoa, Brigadier
Angelos SamartzisEscamillo, Torero
Stefan RöttigPeter Schöne
Dancaïro, Schmuggler
Max DollingerRemendado, Schmuggler
Algirdas DrevinskasMoralès, Brigadier
Chanyang ChoiRamazan Karaoğlanoğlu
Zuniga, Leutnant
Markus JaurschCarmen
Carmen SeibelMelissa Zgouridi
Micaëla
Virginia FerentschikPauliina Linnosaari
Valda Wilson
Frasquita
Bettina Maria BauerMercédès
Hyemi JungLillas Pastia
Nils HollendieckEMPTY
Feuerartist:innen: Gregory Dutreilly, Agnes Geminet,
Frédéric Matona, Marie Schmitz
»Nietzsche schrieb, dass die Musik in ›Carmen‹ verrucht, raffiniert und phantastisch sei, und das löste das Orchester über weite Strecken ein. (...) Der Generalmusikdirektor Sébastien Rouland fand aber auch die inneren Töne der Partitur, die nicht so plakativ sind und er machte das Orchester zum selbstbewussten und eigenen Partner des Bühnengeschehens, manchmal sogar mit leichtem Einspruch. Das Publikum war begeistert und spendete heftigen, lang anhaltenden Beifall.« Mehr lesen ...
OPUS-Kulturmagazin, Friedrich Spangemacher, 21. Juni 2022
»Generalmusikdirektor Sébastien Rouland verlangt dem Staatsorchester nebst Opern-, Extra- und Kinderchor ein mitunter mehr als schmissiges Tempo ab; gleichzeitig gelingen innige Duette und mitreißende Massenszenen. Das geht so süffig runter wie Rioja, insofern dann doch: olé!«
Saarbrücker Zeitung, Kerstin Krämer, 20. Juni 2022