2ème concert liturgique

La question de l’existence humaine est sans doute aussi vieille que l'humanité elle-même. Quelle est la raison de notre existence ? Pourquoi y a-t-il quelque chose ou plutôt rien ? C'est une question que les philosophes se posent depuis toujours. 

Et la réponse ? Indécise. Multidimensionnelle. Tout comme l'essence de la musique. La musique agit. Elle peut bouleverser, entraîner, toucher, émouvoir. Les sons peuvent donner à penser ou faire rêver. Et parfois, la musique peut faire les deux, comme le prouvent les compositeurs du deuxième concert liturgique. Chacun à sa manière. Chacun avec sa propre philosophie (de composition).

Arthur Honegger s'est consacré à une philosophie de la spontanéité et de l'absence de préjugés dans sa musique, ses intérêts étant trop variés, du grégorien au jazz en passant par le cantique protestant et la musique dodécaphonique, pour pouvoir se limiter à une seule direction. 

Et Mozart dans tout cela ? Sa musique symbolise mieux que toute autre les ultimes aspects de la vie : la vulnérabilité, l'éphémère et l'imperfection.